« Après 40 ans de vie commune, à quoi bon divorcer ? Nestlé, qui disposait d’une participation de 29,4% dans L’Oréal, a opéré une sortie finalement limitée du capital du leader mondial de la cosmétique : le géant Suisse a cédé ce mardi 11 février un ticket de 8 % (…) » Lire la suite sur le Site de Challenges
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Une étude de la Revue Projet sur les #paradis fiscaux et les entreprises du #CAC40
« Dès 2015, les banques devront s’expliquer précisément sur leur présence dans chaque pays (et donc chaque paradis fiscal)… Mais étendra-t-on la mesure aux autres secteurs ? C’est ce que demandent les ONG et les syndicats de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires. Les 1548 filiales offshores du CAC40 répertoriées par Revue-Projet.com demandent explication. La transparence pays par pays figurera-t-elle parmi les contreparties du Pacte de responsabilité ?
Une étude de Revue-Projet.com en partenariat avec la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires.
La géographie des multinationales présente deux visages, au point que l’économie mondiale en paraisse déboussolée : Jersey devient le premier exportateur de bananes vers l’Union européenne, les Îles Vierges britanniques le premier créateur d’entreprises par habitant… Le visage le plus visible des grandes entreprises est celui que présente une approche pragmatique : un regard sur les lieux de production, les usines, l’implantation de la main-d’œuvre, les marchés de distribution des biens et services… L’autre visage est celui que les firmes internationales présentent dans leurs comptes, à l’attention du fisc et des syndicats. Ce sont les deux revers d’une même réalité, mais les différences sont notables. Des filiales aux Îles Caïmans, au Luxembourg ou en Irlande présenteront des résultats fortement excédentaires, alors que les bureaux y seront peu peuplés, voire inexistants. L’on s’arrangera en revanche pour que la filiale française ou indienne, plus fortement imposée, évite d’afficher des bénéfices trop élevés. L’objectif ? Minorer la charge fiscale, bien sûr, mais aussi l’intéressement des salariés aux bénéfices (…) »
La phrase du jour #citation
« Le succès d’une entreprise aujourd’hui n’est plus uniquement sa performance économique mais aussi sa capacité à être véritablement citoyenne. C’est à dire à contribuer positivement à la société qui l’entoure (…) plus de succès, plus de croissance, signifie également plus de responsabilité. Plus on est performant, plus il faut être vertueux (…). «
JPA janvier 2014
Entre 2008 et 2011, les 10 % les plus pauvres ont perdu 179 millions d’euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 24 milliards #inégalités
« Entre 2008 et 2011, la masse globale de l’ensemble des revenus des ménages (après impôts et prestations sociales) s’est accrue de 34,3 milliards d’euros, inflation déduite, selon les données de l’Insee. La crise est loin de frapper toutes les couches sociales. Les 10 % les plus pauvres ont perdu 180 millions d’euros au cours de la période, la masse de leurs revenus passant de 49,7 à 49,55 milliards d’euros. Les 10 % les plus riches ont gagné presque 24 milliards d’euros, la masse de leurs revenus ayant augmenté de 335,6 à 359,6 milliards d’euros. A lui seul, ce dixième le plus riche a reçu 70 % de l’ensemble de la croissance de l’ensemble des revenus (24 milliards, rapportés aux 34,3 milliards de l’ensemble) (…) »
Yves Morieux: As work gets more complex, 6 rules to simplify #TEDTALKS
Why do people feel so miserable and disengaged at work? Because today’s businesses are increasingly and dizzyingly complex — and traditional pillars of management are obsolete, says Yves Morieux. So, he says, it falls to individual employees to navigate the rabbit’s warren of interdependencies. In this energetic talk, Morieux offers six rules for « smart simplicity. » (Rule One: Understand what your colleagues actually do.)
BCG’s Yves Morieux researches how corporations can adapt to a modern and complex business landscape.
Regarder le TED TALKS d’Yves Morieux
Le pouvoir d’achat des ménages #BIPE
L’indice du pouvoir d’achat ressenti calculé par le BIPE (clic)
Qu’est-ce que le BIPE ? Le BIPE est un cabinet de conseil en analyse strategique et prospective economique depuis 1958.
www.bipe.fr
Allocution de la Délégation CGT lors de la 1ère Réunion de la NAO 2014
Nous vous communiquons l’intégralité du texte de l’allocution de la Délégation CGT qui a été portée devant les représentants de la Direction lors de la 1ère réunion de la NAO 2014 (ce jeudi 23 janvier).
« L’année 2013 aura certainement été une année de réussite pour le Groupe. Elle va sûrement s’accompagner d’une progression du chiffre d’affaires et de bénéfices records.
Nous souhaitions vous interpeller sur 3 points : ENGAGEMENT – EPUISSEMENT – PARTAGE
1) ENGAGEMENT :
Les résultats évoqués aujourd’hui n’ont été possible que grâce à un niveau d’engagement et d’implication des salariés qui a atteint un niveau incroyable. Dans un contexte macro-économique incertain, chaque salarié a su répondre présent.
2) EPUISEMENT :
Les bons résultats sont aussi liés à une politique de réduction des coûts et une quête de rentabilité sans fin. Cela se traduit par le « sacrifice » de l’emploi ouvrier et un accroissement phénoménal de la charge de travail des catégories Agents de Maîtrise, Techniciens, Cadres et VRP.
Comme l’a dit notre PDG : « Les salariés ne doivent pas venir au travail dans la souffrance ». Or, à ce jour, la situation a atteint un stade critique. Le seuil d’alerte est dépassé. Il est urgent d’agir.
3) PARTAGE :
Nous continuons de réclamer haut et fort un meilleur partage des profits. Malgré les chiffres avancés aujourd’hui, jamais les gestes de fin d’année n’ont été aussi catastrophiques. Ils auront, et cela se vérifie déjà, un effet dévastateur sur l’engagement des salariés.
Alors, comme les autres années, nous continuerons de réclamer uniquement des « miettes », qui ne représentent environ que 1% du chiffre d’affaires, ce que le Groupe nous refuse.
En plus des anciennes revendications que nous maintenons (lundi de Pentecôte, prime d’ancienneté déplafonnée…), ce partage équitable de notre valeur travail permettrait :
– 5% d’augmentation générale sans plafond* (pour rattraper la fonte de notre pouvoir d’achat), avec un talon de 70€,
– L’ouverture de négociation sur le retour à un 13ème mois, dont la forme reste à discuter. Il faut vraiment que l’on discute de la façon dont nous pouvons aller vers une meilleure répartition de la richesse,
– La création de postes en CDI**,
– Son pendant, qui concerne la charge de travail, avec une ouverture imminente d’une négociation d’un Accord Risques Psycho-Sociaux – Pénibilité – Télétravail ainsi qu’une revue de l’Accord 35h cadres, qui est dépassé,
– La mutuelle familiale et gratuite***
– La revalorisation de toutes les primes (astreinte, déplacement, équipe…) existantes, qui ont été fixées en 2000,
– Le retour à la subrogation de la Sécurité Sociale,
L’année 2014 s’annonce d’ores et déjà très compliquée pour le pouvoir d’achat des salariés.
Il s’agit ici de revendications réalistes, qui ne représentent qu’une toute petite partie des 500 millions d’€ utilisés pour le rachat par le Groupe d’actions en vue de leur destruction.
Par-dessus tout, j’espère que vous aurez saisi la profondeur de notre propos« .
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* plafond actuel : les augmentations générales ne portent que sur la partie du salaire allant jusqu’au 54.000 €, certaines catégories de cadres en sont exclues
** création de postes en CDI : le montant du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité et Emploi) que va percevoir L’Oréal au titre de 2014 et qui est calculé sur 6% de la masse salariale, devrait représenté 83 Millions d’Euros, soit, pour un salaire de 45.000 €, la création de 1.850 postes en CDI
*** mutuelle gratuite : pour compenser la qualifiation en avantage en nature qui va impacter notre prochaine déclaration de revenus
Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité des Entreprises (CICE)
Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité des Entreprises (CICE) augmente au 1er janvier 2014 pour atteindre 6% de la masse salariale.
« L’idéologie de ce dispositif complexe est de réduire les « charges » des entreprises en espérant qu’elles en partagent les gains avec les salariés en améliorant leur pouvoir d’achat »
Nous avons calculé que pour une assiette de 6% de la masse salariale, L’Oréal percevra 83 Millions d’Euros.
Par ici, sur le site de Axia Consultants pour une analyse plus poussée
6 Février 2014 : Toutes les raisons de revendiquer
Nos revendications pour la NAO 2014
Qu’est-ce que la Négociation Annuelle Obligatoire ? (NAO)
Dès lors que l’entreprise est dotée d’un délégué syndical, l’employeur doit engager, tous les ans, une négociation sur les thèmes suivants :
Le Code du travail fixe les thèmes devant être abordés chaque année lors des négociations. Ces thèmes sont les suivants :
- les salaires effectifs, c’est-à-dire les salaires bruts pour chaque catégorie professionnelle, y compris les primes et avantages en nature résultant de l’application d’une convention ou d’un accord collectif ;
- l’évolution de l’emploi dans l’entreprise : nombre de CDD et de missions de travail temporaire et nombre de journées de travail effectuées par les intéressés, prévisions annuelles ou pluriannuelles d’emploi ;
- la durée effective du travail et l’organisation du temps de travail, notamment la mise en place du travail à temps partiel ou l’augmentation de la durée du travail à la demande des salariés ;
- l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : objectifs et mesures permettant de les atteindre et notamment de supprimer les écarts de rémunération ;
- la mise en place d’un régime de prévoyance maladie ;
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l’emploi des handicapés : accès à l’emploi, formation et promotion professionnelles, conditions de travail et d’emploi, sensibilisation au handicap de l’ensemble du personnel.
Vous trouverez ici nos revendications